dimanche 25 décembre 2011

Iman Maleki


Iman Maleki est un peintre réaliste iranien né en 1976 à Téhéran.
Iman Maleki nait à Téhéran en 1976 et dès l'enfance est fasciné par la peinture. En 1991, à quinze ans, il commence à prendre des cours de peinture, avec pour professeur le plus célèbre peintre d'Iran, Morteza Katouzian, qui restera par la suite son unique enseignant. Parallèlement, Iman Maleki se met à peindre.
À partir de ses vingt-deux ans, l'artiste va s'épanouir d'une année sur l'autre sur divers plans de sa vie :
1998 : première de ses expositions
1999 : obtention d'une maîtrise en design graphique à l'Université d’art de Téhéran
2000 : mariage
2001 : création du studio de peinture ARA — Iman Maleki enseigne à son tour
2005 : il remporte d'un seul coup le prix William Bouguereau et le Chairman’s choice lors du 2e Concours international du salon ARC (Art Renewal Center).
Ce peintre s'inscrit dans l'hyperréalisme.


L'histoire du tazhib


Le mot tazhîb vient du mot arabe "zhahab" qui signifie : "enduire d’or, dorer ou orner d’or des livres, calligraphies, marges des miniatures et en particulier, les marges des sourates et des versets Coraniques." [1] On a également définit le tazhîb de la façon suivante : "lorsqu’un artiste orne d’or des livres et ouvrages constitués de pièces rapportées (moraqqa’t), on l’appelle l’art du tazhîb".


Le tazhîb ou la peinture dorée fait partie des arts décoratifs que l’on trouve surtout dans les motifs de tapis et de céramiques. Les motifs les plus fins sont utilisés pour orner les livres, les manuscrits et les marges des peintures.

La peinture traditionnelle iranienne est un art très ancien dont on peut retrouver les traces dans les cavernes et les rocher de Dusheh, Hamyâneh et Mirmilâs situés dans le Lorestân, dont les dessins remontent à des millénaires avant la naissance de Jésus-Christ. Mais c’est certainement à l’époque sassanide et dans les œuvres de Mânî [2], peintre enlumineur très célèbre de cette époque, que la peinture iranienne devint un art bien défini selon des critères précis. Les arts figuratifs des manichéens comprenaient la peinture, la fresque, la peinture sur le cuir et la soie, la calligraphie et l’enluminure (le tazhîb) des livres de miniatures. On a retrouvé une partie des œuvres de Mânî dans la ville chinoise de Tourfan. Les œuvres découvertes à Tourfan confirment le fait qu’il faut considérer l’Iran comme étant le pays d’origine de l’enluminure, bien que certains chercheurs situent ses origines en Egypte, en Chine, au Japon ou dans quelques autres pays orientaux (ce qui, au vu des documents historiques dont nous disposons, ne peut pas être vrai). Après l’apparition de cet art en Iran, il se diffusa dans d’autres pays si bien que les chrétiens utilisaient également cet art pour orner les livres religieux ainsi que d’autres livres de valeur.


Durant les premiers siècles après l’apparition de l’Islam, le tazhîb consistait en de simples dessins géométriques que l’on réalisait normalement aux premières et aux dernières pages du Coran. En tête des sourates, on dessinait souvent de simples figures décoratives qui consistaient en un torange autour du titre des sourates. Le titre et le nombre de versets de chaque sourate étaient inscrits en lettres dorées, tandis que la vocalisation (e’râb) s’effectuait avec la couleur de cinabre [3]. Avec l’apparition des saffarides et des samanides - dynasties ayant régné après l’apparition de l’Islam en Iran-, les beaux-arts connurent un renouveau et l’attention portée à la peinture, le tazhîb et le tash’îr [4] contribua au développement de ces arts. Les plus beaux Corans enluminés furent réalisés entre le IVe et le VIe siècle de l’Hégire lunaire (Xe et XIIe siècle de l’ère chrétienne). Parmi les œuvres les plus remarquables de l’époque seldjoukide, on peut mentionner un Coran qui fait partie des plus anciens manuscrits enluminés. Actuellement, ce Coran calligraphié par Mohammad ibn ’Issâ ibn ’Alî Nîshâbourî est considéré comme un trésor de l’art islamique.



Le tazhîb continua à se développer pendant l’époque seldjoukide. Au VIIe et au VIIIe siècle, en particulier à l’époque timouride, cet art ainsi que la calligraphie et la miniature connurent une importante diffusion et servaient avant tout à l’illustration des livres. Jusqu’à la fin de l’époque safavide, ses techniques s’affinèrent davantage jusqu’à ce qu’il devint un art décoratif à part entière.

Des experts considèrent la création de l’école de Herât comme la raison principale de la prospérité et de la splendeur des arts de la calligraphie, du tazhîb et de la miniature) durant l’époque timouride (du Xe au XIe siècle de l’Hégire lunaire). L’école de Herât fut fondée durant cette période par Baysonqor Mirazâ, lui-même calligraphe et enlumineur, ainsi que quelques autres grands artistes tels que Kamâl-el-Dîn Behzâd.


A l’époque safavide, la taille des enluminures ainsi que leurs formes eurent tendance à diminuer et on utilisa désormais le doré, le noir et le bleu comme couleurs du fond principal du dessin. Le blanc et le jaune furent également utilisés de façon croissante dans la tazhîb le nombre des motifs augmenta. A cette époque, étant donné l’importance accordée à la calligraphie et au tazhîb du Coran, Ispahan devint le foyer principal de ces arts, donnant ainsi naissance à l’école d’Ispahan.

A l’époque afsharide, l’art de tazhîb ne se développa pas beaucoup du fait de la situation politique et des conditions particulières qui régnaient à l’époque. Cependant, avec l’avènement de la dynastie Zand, et du fait de l’évolution de la tuilerie et de l’architecture, le tazhîb connut un certain renouveau, marqué notamment par la présence croissante du blanc et du jaune comme couleurs de fond principales.




L’époque Qâdjâre fut une période pauvre dans le domaine des beaux-arts, marquée avant tout par des imitations incorrectes d’œuvres occidentales. On peut classer les œuvres de cette période en deux catégories : 1. Celles qui imitent le style occidental 2. Celles réalisées selon un style traditionnel.

En somme, au IVe siècle de l’Hégire lunaire, le tazhîb en Iran était simple et sans ornement, aux Ve et au VIe siècles, cohérent, au VIIIe siècle, somptueux et au IXe et Xe siècles, luxueux, délicat et riche. On peut situer l’apogée du tazhîb au Xe et au XIe siècles, lorsque les motifs islîmîs et jatâî furent introduits, jusqu’au XIVe siècle de l’Hégire lunaire.
A l’époque sassanide et achéménide, les éléments de la nature et les formes végétales simplifiées constituaient les motifs de base des figures décoratives. Les principes concernant la pratique et l’emploi des motifs islîmîs (arabesque) et khatâï [5], bien qu’ils subirent certains changements, sont pour l’essentiel restés les mêmes au cours des siècles.


Le tazhîb représente la nature et les motifs islîmîs servent de base à cet art. A l’époque hellénistique, les motifs islîmîs consistaient seulement en représentations de motifs végétaux répétitifs, mais l’artiste musulman, en y introduisant les fruits de son imagination et son innovation, a varié leurs tailles ainsi que leurs formes. La règle la plus importante qu’il respectait était l’opposition des ramures et des feuillages et le prolongement de la tige. Il a donné aux motifs islîmîs des formes simples ou compliquées mais toujours symétriques et souvent abstraites [6].



Les motifs les plus employés dans le tazhîb sont le lachak [7], le torange et le shamseh [8]. Les motifs du torange et du shamseh témoignent d’une structure modérée et bien équilibrée, se joignant parfaitement aux courbes délicates et harmonisées autour du centre du cercle. Ces courbes et ronds permettent au dessin de s’équilibrer, créant à leur tour une impression d’harmonie et d’équilibre chez le spectateur. La dimension intérieure de cette peinture fait également référence au monothéisme.

La symétrie est un élément central présent dans la plupart des arts traditionnels iraniens. Dans le domaine du tazhîb, elle est appelé "vaguireh ". Par exemple, pour réaliser un motif shamseh, on divise un ovale en quatre parties. On peint une partie pour ensuite peindre les autres en suivant la même technique.


Les couleurs que l’on employait jadis pour faire des enluminures étaient le lapis-lazuli (pour créer la couleur bleue), le cinabre, le mercure, l’orpiment (zarnix : un jaune éclatant), la malachite (pour la couleur verte), la rouille, le laiton (orange), la céruse, le blanc d’étain, la gomme arabique et la dorure. Selon la valeur et la plus ou moins grande facilité d’accès à ces matières, on les remplaçait parfois par d’autres matériaux. "La couleur or était la plus utilisée. Dans la pensée mystique, l’or est le symbole de l’élévation morale et intellectuelle, il symbolise l’or de l’esprit qui s’oppose au cuivre de l’âme charnelle (nafs).

Sans doute l’ornement en or des motifs de tazhîb, la présence de versets écrits en lettres d’or dans les Corans transcrits à l’époque de Behzâd et l’utilisation de l’or pour écrire le nom de Dieu dans la plupart des Corans manuscrits des époques précédant celle de Behzâd proviennent de son importance symbolique dans la mystique.


Les anciens miniaturistes et enlumineurs iraniens maîtrisaient parfaitement la combinaison des couleurs qui se combinaient harmonieusement dans l’ensemble de l’œuvre ; aucune d’entres elles, de par sa qualité ou sa quantité, n’effaçait la splendeur des autres.

L’art du tazhîb est proche de celui de la miniature mais la relation entre ces deux arts n’a pas encore été étudiée en détail en Iran. La miniature est l’art iranien le plus important après la calligraphie et le tazhîb. On utilisait le tazhîb et la miniature pour orner et illustrer des manuscrits (souvent ceux du Shâhnâmeh et des recueils de poèmes). L’utilisation de ces deux arts pour l’illustration et la décoration des livres et des manuscrits était très importante et au cours de l’histoire iranienne, chaque dynastie tenta de se démarquer de par sa volonté de créer les œuvres les plus sublimes et éternelles.


Par conséquent, c’est surtout grâce à l’illustration de livres souvent littéraires que le tazhîb et la miniature se développèrent. Une brève étude de cet art en Iran, nous montre combien l’étroitesse des liens qu’il a entretenus avec la littérature a influencé son développement, ses motifs et ses perfectionnements.

Outre l’illustration des livres et des manuscrits, on utilisait le tazhîb pour orner les vêtements, les bâtiments, les tuiles, etc. Les vêtements des cavaliers à bottes hautes étaient ornés de motifs floraux, leurs cols étaient ornés de motifs islîmîs ainsi que de motifs floraux. De même, on retrouvait ces motifs dans les décorations des bâtiments ou des selles et des galons des chevaux royaux.


Aujourd’hui, l’art du tazhîb est surtout présent dans les œuvres de calligraphie, les motifs de tapis, certains bâtiments (en particulier les édifices religieux tels que les mosquées) et dans les livres de valeur.

La peinture iranienne témoigne d’une grande habilité artistique dans le domaine pictural, notamment au travers de la création de formes raffinées, d’une grande harmonie des couleurs, de leur combinaisons fortes et audacieuses ainsi que de la cohérence et l’harmonie totale des éléments picturaux ; tout ceci concourrant à la création d’œuvres splendides que le spectateur de toute époque ne se lassera pas d’admirer.





jeudi 22 décembre 2011

Mahmud Farshchian



Mahmoud Farshchian (en persan : محمود فرشچیان) est un peintre iranien né à Ispahan le 24 janvier 1930.
Farshchian commence son apprentissage de l'art, de la peinture et de la miniature à Ispahan.
Ses œuvres ont été exposées dans plusieurs musées et dans des expositions dans le monde entier.

vendredi 16 décembre 2011

Omar khayyam


Iranians used to praise AHURA MAZDA, during their prayers in about 2500 years ago, for the enjoyment granted to them. This enjoyment-loving became a secondary nature and as a part of Iranian habitudes.
But due to wars imposed to Iran and the influence of Greek Philosophy, such enjoyment-seeking morale mixed with grief and pain, manifested eventually in eternal Quatrains of OMAR KHAYYAM (about l048-1123) of Nishabour-Khorasan, Iran.

Although Khayyam is considered to be a pessimist poet, like most Iranian poets, to Khayyam, it has a high philosophical aspect. On one hand, his thoughts are always mixed with sorrow, grief, death and annihilation, and at the same time, he invited human beings to happiness and enjoyment. "Let us be happy, Time is passing by. There is no return, when you go, you are gone." We observe such reflection at Hafez Poems about 250 years after Khayyam, as well.

Edward Fitzgerald (1809-1883), of BRITAIN was the first who keenly and sharply found that Khayyam's Quatrains would reflect the common spritual needs of human beings. By receiving inspiration from the quatrains, he published 75 Rubaiys, at London, for the first time, without mentioning the name of the translator. At first no one paid much attention to it, but later on, when the scholars discovered the philosophical and literary values, the public paid a welcoming attention as well, praising the totality, comprehensiveness of Khayyam thoughts and elequence of Fitzgerald. The Second, third and fourth editions of the book were sold as if they were precious jewels, bringing about the worldwide fame.

As a poet, writer and philosophical thinker, Fitzgerald was sufficiently qualified to understand the ideas of Iranian great thinker. He was the first one who made distinction between the numerous original quatrians attributed to Omar Khayyam. This was the reason, why he selected initially 75 and later on 101 quarrians.

After death of Fitzgerald, another scholar, Mr. Edward Heron-Allen, introduced the Farsi (Persian) Sources of Fitzgerald translation, enlightening the European readers. He reminded that, in addition to Khayyam Rubaiyyat, the other Farsi master works, such as Mantegh-ol-Teyr of Attar, had been the inspiring source of Fitzgerald. Yet other scholars continued the way. George F. Maine included all the four revised editions of Fitzgerald in his own fourth edition in 1965.

Omar Khayyam, comprehended the nature and characteristics of human being. He was able to compose his eteranl quaturians. in an understandable language of yesterday, of today and for tommorow.

Once Omar Khayyam said, "My grave Will be in a spot where trees will shed their blossoms on me". If one happenes to travel to Nishobour, Iran, he would find Khayyam's tomb situated at the foot of a garden wall and on his grave, have fallen so many flowe-leaves, that is hidden beneath the flowers. But one may dare to go further and say the blossoms of Khayyam Quatrians has been flowered in the heart and mind of milions of people all over the world.

L'art de Minature

L'art de Minature


L'art de Tazhib

L'art de Tazhib

Fiche signalétique de l'Iran

République Islamique de l'Iran
Capitale: Téhéran
Superficie: 1'643'509 km²
Démographie: 70'000'000 d'habitants
Principale ethnie: iranienne
Religion: Islam chiite (90% de la population )
Climat: continental
Fuseau horaire: GMT+2:30 (été)
Monnaie: Rial ( 10 rial = 1 toman )
Langue officielle: persan ( farsi )

Khayyam

Wake! for the sun, who scatter'd into filght
The stars before him from the Field of Night,
       Drives Night along with them from Heav'n, and strickes
The Sultan's Turret with a Shaft of  Light

jeudi 15 décembre 2011

Rumi

Nicolas Bouvier, L'usage du monde, 1953

Le peuple de l'Iran est le plus poète du monde, et les mendiant de Tabriz savent par certaines ces vers de Hafez ou de Nizhami qui parlent d'amour, de vin mystique, du soleil de mai dans les saules.

Montesquieu, Les lettres persanes, 1721

Ah! ah ! Monsieur est Persan? c'est une est chose bien extraordinaire! Comment peut-on être Persan? 

mercredi 14 décembre 2011

Architecture islamique


Sa'di


kalat nader


Badgir

Un badgir ou « tour du vent » (en persan : بادگیر) est un élément traditionnel d'architecture perse utilisé depuis des siècles pour créer une ventilationnaturelle dans les bâtiments. On ne sait pas qui a inventé le capteur de vent, mais il peut toujours être vu dans de nombreux pays aujourd'hui. La forme prise par les badgirs est variée, comme l'uni-directionnel, le bi-directionnel ou le multi-directionnel.

On pense que les fonctions du capteur de vent existent car elles sont une conséquence de la différence de hauteur entre la base et le sommet. La différence de hauteur crée une faible différence de pression entre la base et le sommet de la colonne interne du badgir à chaque fois qu'un faible souffle de vent passe à travers le sommet du capteur de vent (on ne sent pas la différence à la base de la colonne). La différence de pression aide donc à remonter l'air chaud vers le sommet et à amener de l'air frais vers le bas de la colonne. L'effet d'accumulation sur une période de 24 heures est notable.
Couplé avec les propriétés de la terre crue, cela augmente les qualités de résistance à la transmission de chaleur ; le capteur de vent peut alors considérablement rafraîchir les espaces bas dans les mosquées et les maisons en pleine journée.
Le badgir a été si efficace dans l'architecture iranienne qu'il a été utilisé depuis très longtemps comme élément réfrigérant. De nombreux réservoirs d'eau traditionnels ont été bâtis couplés à des capteurs de vent, permettant ainsi de stocker l'eau à des températures extrêmement fraîches pendant les mois d'été.

décoration en céramique ( kashikari )


Décoration en céramique ( kashikari )

mardi 13 décembre 2011

Décor de céramique

Gonbad en céramique

kalat nader

The walls of Kalat are 35 km. in length and 10 km. in width and located 180 km. north of Mashad. The remains of this area belong to the Nader Shah period. There are observation towers (constructed in the years 1155-1160 AH) around this city. 

The ancient entrance gate, Dahcheh gate, Choob Bast gate, Gashtaneh gate, Nafaqi gate located in Band-e-Arqavan Shah and Khorshid palace located in band-e-Nafaqi and Takhte-e-Dokhtar situated on a hill near the Nafaqi Gate which was built under the orders of Nader Shah are counted as the only monuments which have been remained.

Nezami

                              Le Monde est corps. La Perse en est le coeur.

Sa'di

Tant que tu resteras dans ta boutique ou ta maison, jamais tu ne seras vraiment un homme; pars, promène-toi dans le monde, avant ce jour où tu quitteras le monde.

Le géographie

Le géographie

Situé entre la Mésopotamie et l'Asie, l'Iran est un immense plateau montagneux d'une altitude moyenne de 1000m. Son centre est occupé par deux déserts secs et arides de sable, de pierraille et de sel, rythmé par des montagnes austères, souvent taillées comme des couteaux: le Dasht-e Kavir, parsemé de très rare oasis, et le Kavir-e Lut, l'un des désert les plus inhospitaliers du monde. Ce plateau est encadré par deux dépressions: la mer Caspienne au nord, le golfe Persique au sud.
Deux chaines montagneuses délimitent le plateau. L'Alborz, au nord, a une  hauteur moyenne d'environ 3100 m et culmine avec un volcan éteint, le Mont Damavand (5647m). S'inscrivant dans la structure des Alpes européennes, sa forme en croissant suit la courbe de la Caspienne et crée une barrière entre le plateau et les terres côtières, qui sont les plus fertiles du pays. A l'est, l'Alborze s'étend jusqu'au khorasan, lieu de passage des populations venant d'Asie central et la région riche en vallée fertiles; à l'ouest, il touche l'Azarbaijan, une région agricole où s'installèrent de nombreux peuples qui ont fait l'histoire iranienne: Perses, Mèdes, Kurdes ou Mongols. 



VISAGES D'UN PAYS

Le Drapeau
Le drapeau iranien se compose de trois bandes de couleurs superposées: verte (couleur de l'Islam), blanche (symbole de paix), rouge (le sang des martyrs). Au centre, le nom de Dieu stylisé (Allah) en forme de tulipe, emblème du martyre. Sur les bandes verte et rouge est répétée la formule coranique (Dieu est plus grand) en caractère kufique. Les 22 mentions de Allah font allusion au 22 bahman, jour de la Révolution islamique.